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Avifaune

Les oiseaux que vous pouvez observer entre la Loire & la Vilaine (oiseaux marins, oiseaux d'eau douce se trouvant dans les points d'eau à proximité du littoral (eg. étang, etc.), et oiseaux présents dans les arbres et étendues d'herbe à proximité du littoral : en bref, les oiseaux que vous pouvez observer à longeant le littoral entre les estuaires de la Loire et de la Vilaine)

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Avocette élégante

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Courlis cendré

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Goéland argenté

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Mouette rieuse (plumage hivernal)

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Sterne pierregarin

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Pluvier argenté (plumage hivernal)

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Grand gravelot (juvénile)

Chevalier arlequin

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Grèbe huppé

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Canard pilet

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Canard souchet

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Foulque macroule

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Aigrette garzette

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Bergeronnette grise

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Tarier pâtre (femelle)

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Rouge gorge

Hirondelle de rivage

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Bécasseau variable (plumage hivernal)

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Grand cormoran

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Goéland marin

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Huitrier pie

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Puffin cendré

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Pluvier doré (plumage hivernal)

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Grand gravelot (adulte)

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Tournepierre à collier

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Sarcelle d'hiver

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Canard siffleur

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Tadorne de Belon

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Bernache cravant

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Héron cendré

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Chardonneret élégant

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Tarier pâtre (mâle)

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Rougequeue noir

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Faucon crécerelle

L’Eider à Duvet "entre Loire et Vilaine"

(article ELV / septembre 2020)

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Suivis des populations reproductrices de goélands de l'île Dumet (article ELV / newsletter #3 novembre 2016)

Deux opérations de baguage des jeunes goélands encore non volants et nés sur l’île Dumet ont été réalisées en juin 2016 par la LPO (responsable scientifique de cette étude) accompagnée par les gestionnaires de l’île : le Département de la Loire-Atlantique et l’association Dumet Environnement et Patrimoine. Ces opérations consistent à poser sur de jeunes oiseaux capturés dans la colonie de Dumet, forte d’une centaine de couples de Goélands argentés, Goélands bruns et Goélands marins, une bague de métal sur la patte gauche portant un numéro référencé par une structure nationale (le CRBPO) et sur la patte droite une bague en PVC présentant un code alpha-numérique déchiffrable avec des jumelles ou un télescope lorsque l’oiseau est posé au sol, voire au vol lorsque les conditions d’observation sont bonnes. Cette bague permet « d’identifier » l’oiseau ainsi marqué sans avoir à le recapturer, contrairement à la bague métal qui implique de tenir l’oiseau entre ses mains pour déchiffrer le numéro inscrit sur la bague. Bien entendu, cette « lecture alphanumérique » peut être réalisée, au gré des observations, à plusieurs reprises au cours de la vie du goéland et permettre ainsi un suivi de ses déplacements.


Un second type de marquage est opéré sur les jeunes goélands reproducteurs, en particulier le Goéland marin. Il consiste à équiper l’oiseau d’une balise émettrice GPS miniaturisée par collage et/ou pose d’un harnais. Ce système beaucoup plus élaboré que le marquage alpha-numérique permet un suivi quasi permanent de l’oiseau porteur de la balise. Malheureusement le coût financier de cette opération en limite son utilisation et ne permet pas une pause généralisée de balises sur l’ensemble des jeunes oiseaux non volants présents sur la colonie. Le plus souvent l’opérateur installe ces balises uniquement sur le Goéland marin qui, des trois laridés présents sur l’île en reproduction (Goéland argenté, brun et marin), est le plus rare (trois couples en 2016 pour moins d’une dizaine de couples en Loire-Atlantique).


Cette mission de suivi par marquage des laridés nicheurs a pour objectif de mesurer, entre autres, les risques que représenterait pour les populations d’oiseaux de mer, la construction des 80 éoliennes sur le banc de Guérande situé à une dizaine de miles au large de nos côtes. Dans cette réalisation, potentiellement à risque entre éoliennes et oiseaux de
mer, plusieurs colonies de laridés font l’objet depuis deux ans d’un suivi entre le sud Vendée et le Morbihan par pose de bagues ou balises sur de jeunes goélands. Les ornithologues chargés de cette étude recherchent un possible lien entre un taux de mortalité anormalement élevé — encore à démontrer — et la présence d’éoliennes sur la zone exploitée en recherche de nourriture par ces mêmes oiseaux.


La question qui se pose est de savoir quelle sera l’attitude et les moyens mis en place par le gestionnaire du parc éolien du banc de Guérande si cette étude montre une mortalité accrue des oiseaux fréquentant le secteur. Quels seront alors les moyens mis en œuvre pour limiter, voire supprimer la ou les causes de mortalité, non seulement sur des espèces de laridés comme le Goéland argenté somme toute assez commun, mais surtout sur des espèces d’oiseaux beaucoup plus rares comme le Puffin des Anglais ou le Puffin des Baléares*. La question reste posée, sachant qu’aujourd’hui aucune mesure mise en place sur d’autres sites ne s’est véritablement montrée efficace pour freiner ces mortalités liées à la présence d’éoliennes. Voilà en la matière, une politique du fait accompli : on construit, on constate les dégâts et l’on dit  « on ne peut plus rien faire » …


Patrice Boret

* Le puffin des Baléares est classé en danger critique d'extinction au niveau mondial, par l'Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN). « Le nombre d'individus est estimé à 10 000. Peut-être en existe-t-il un peu plus. Le
comptage est compliqué. » 1/3 de ces oiseaux fréquentent notre région.

Goéland marin juvénile (Larus marinus) juvénile porteur d’une bague alpha-numérique (photo JC Julien, Lérat La Turballe, 2015).

Puffin des Baléares 

Observations d'échouages d'alcidés en presqu'île

(article ELV / février 2014)

Une sortie de prospection sur la plage de Pen-Bron le 15 février 2014, nous a malheureusement permis de constater l’ampleur des échouages d’oiseaux marins sur cette frange côtière, avec une densité spectaculaire d’une vingtaine d’oiseaux sur moins d’un kilomètre de côte sableuse.

 

Comme déjà précisé par la presse locale, il s’agit essentiellement d’oiseaux de la famille des alcidés. Le Macareux moine (Fratercula artica) est l’espèce la mieux représentée avec 14 individus contre 6 Guillemots de troïl (Aria aalge) et 1 Pingouin torda (Alca torda). L’état dégradé de l’ensemble de ces oiseaux fait remonter la mort à plusieurs semaines, probablement courant janvier.

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Tous les alcidés observés présentaient des traces plus ou moins marquées de mazoutage. C’est sans doute ce phénomène de présence systématique d’hydrocarbure sur le plumage des oiseaux échoués qui interpelle le plus sur les causes de cette mortalité importante.

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